Pensées et Citations
Le corps est l’ensemble des gestes et des attitudes à travers lesquels l’homme se présente, se réalise ou se manque.
En faisant scintiller notre lumière, nous donnons aux autres la possibilité d’en faire autant.
Mon âme salue ton âme.
En toi, je salue cet espace où réside l’univers entier.
En toi, je salue la lumière, l’amour, la beauté, la paix,
parce que ces choses se trouvent aussi en moi.
Parce que nous partageons ces attributs,
que nous sommes reliés,
que nous sommes semblables,
et que nous ne sommes qu’un.Être clair dans ses pensées et ses actes, être en paix avec ce que l’on vit, sans désirer plus ou autre chose, pratiquer avec ardeur, apprendre à se connaître et à agir dans le mouvement de la vie, telles sont les règles de vie que propose le yoga.
Si plus rien n’agite ton esprit, ton énergie se recentre, se rassemble. Elle te place au-dehors des tourbillons du mental qui déstructurent ta vie intérieure. Dans cette expérience unique, tu suscites le renouveau et tu accueilles ce qui vient. Tu es conscience et patience à la fois et c’est là, ta dimension lumineuse de liberté. Être libre, c’est être libre de soi.
Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde.
Le moment présent est la substance dont l’avenir est fait. Par conséquent, la meilleure façon de prendre soin du futur, est de prendre soin de l’instant présent.
À chacun de tes souffles, tu es dans une vie nouvelle.
On ne peut pas faire sa respiration disait Graf Dürckheim, mais on peut la déranger (…) par nos tensions, nos émotions, nos attachements. Si le souffle est le témoin de la qualité du moment, laissons le souffle libre, sans chercher à en prendre le contrôle, ainsi la profondeur de chaque moment sera à même de se déployer en nous.
Le mot karana nous vient de la danse indienne, dans laquelle il désigne des successions de pas que les danseurs mémorisent dans leur corps. Lorsqu’ils les reproduisent, ces gestes s’écoulent d’eux avec aisance et précision, avec justesse et grâce. Dans le yoga, il en sera de même, lorsque, ayant mémorisé une succession de gestes ou de postures par la pratique répétée, la personne se laissant porter par son souffle naturel, laissera s’exprimer son karana comme une méditation en mouvements.
Laisse aller ce qui n’est plus. Laisse aller ce qui n’est pas encore. Observe profondément ce qui se passe dans le moment présent, mais ne t’y attache pas. C’est la façon la plus merveilleuse de vivre.
Lorsque vous agissez sur la prise de conscience du moment présent, tout ce que vous faîtes s’imprègne d’un sentiment de qualité, d’attention et d’amour, même l’action la plus simple.
Le banal, c’est du merveilleux défiguré par l’habitude.
Là où il y a une graine d’amour de semée, il y a aussi un vaste champ de paix à cultiver.
Tu peux te plier à toutes sortes de pratiques spirituelles, si dans ton coeur tu n’es pas capable d’amour pour tous, tu ne progresses en rien.
Être capable de trouver sa joie dans la joie de l’autre, voilà le secret du bonheur !
Bonne est l’action qui n’amène aucun regret et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité.
Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles.
Notre devoir le plus impérieux est peut-être de ne jamais lâcher le fil de la Merveille. Grâce à lui, je sortirai vivante du plus sombre des labyrinthes.
Le calme, la quiétude, sont choses qui dépendent plus des dispositions intérieures de l’esprit que des circonstances extérieures et l’on peut les goûter même au milieu d’une apparente agitation.
Il ne faut jamais blâmer la croyance des autres, c’est ainsi qu’on ne fait de tort à personne. Il y a même des circonstances où l’on doit honorer en autrui la croyance qu’on ne partage pas.
Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.
La compréhension, est le plus grand cadeau qu’un être humain puisse faire à un autre.
La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.
L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais.
La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l’égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est un homme libre.
L’espace d’une vie est le même, qu’on le passe en chantant ou en pleurant.
Parce que vous êtes en vie, tout est possible.
Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.
Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être.
Regarde au-dedans de toi, c’est là qu’est la source intarissable du bien.
Le vrai bonheur est dans le calme de l’esprit et du coeur.
Même si le lieu de méditation est exigu, il renferme l’univers. Même si notre esprit est petit, il est illimité.
Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler.
Il ne faut pas vouloir du bien aux gens en dépit d’eux et contre leur volonté. Chacun sait mieux que personne, ce qu’il lui convient.
Si quelqu’un te demande de le guérir, demande-lui s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie.
Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner ; lorsqu’ils sont justes et généreux, ils peuvent changer le monde.
La discorde est le plus grand mal du genre humain et la tolérance en est le seul remède.
Le juste doit imiter le bois de santal : il parfume la hache qui le frappe.
L’honnêteté, la sincérité, la simplicité, l’humilité, la générosité, l’absence de vanité, la capacité à servir les autres (qualités à la portée de toutes les âmes), sont les véritables fondations de notre vie spirituelle.
De même que le fleuve retourne à la mer, le don de l’homme revient toujours vers lui.
Le don est échange de vie et la vie, échange de don.
Si tu veux aller vite, marche seul. Mais si tu veux aller loin, alors marchons ensemble.
N’espère pas la libération, fais en sorte que chacun de tes actes soit libérateur.
Si j’avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l’exprimer, j’aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu’il y a de meilleur en nous.
Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question.
Cherche la beauté, la vérité, l’excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d’être à même d’accueillir celles des autres.
Enfin, occupe joyeusement ta place même si tu as peur de déranger et réjouis-toi qu’autour de toi, chacun occupe pleinement la sienne.Si vous voulez vraiment apprendre à vous connaitre, observez vos émotions, ou mieux encore, ressentez-les dans votre corps, car celui-ci vous donnera toujours l’heure juste.
La porte du changement ne peut s’ouvrir que de l’intérieur.
Tout se transforme et rien ne se perd « disait Lavoisier ». En ces temps de profonds changements, c’est justement dans cette veine que s’inscrit la grande mutation de notre monde. Dans tout ce qui se joue aujourd’hui, cultivons la patience tel un sacerdoce, comme une graine qui a déjà commencé à germer, mais qui cherche encore à s’enraciner dans des couches plus profondes. Nourrissons notre jardin intérieur, pour qu’à l’image de l’arbre que l’on taille et dont les branches repoussent ici ou là, nous puissions nous élever et embrasser la lumière. Ainsi, en nous détournant de l’obscurité qui nous percute parfois en plein coeur, nous laisserons à l’espoir, une chance de renaître. L’espoir et la patience sont deux grands piliers qui se nourrissent l’un de l’autre dans un jeu de miroirs ; lorsque l’un se ternit de désespoir, l’autre lui apporte la lumière et de cette rencontre, naissent de miraculeuses éclosions intérieures qui nous permettent de célébrer la vie et de lui rendre grâce. Alors, retournons dans nos profondeurs et prenons le temps d’éclairer notre temple intérieur de cette énergie unificatrice, celle du feu ardent de l’espoir, ce grand feu de joie dont il nous faut prendre grand soin, ce feu glorieux qu’il nous faudra attiser pour sortir de l’illusion et garder foi en la vie. Et comme un vecteur puissant qui viendra fertiliser cette source vive, sa lumière illuminera notre coeur, qui en se déployant, fera vibrer l’immensité du coeur de toute l’humanité.
Il n’est pas de condition humaine, pour humble ou misérable qu’elle soit, qui n’ait quotidiennement la proposition du bonheur : pour l’atteindre, rien n’est nécessaire que soi-même.
Nadav Crivelli, un ésotériste de la Kabbale, homme d’une grande douceur, à qui je demandais à quoi on reconnaissait un bon maître, me fit cette réponse :
– Regarde comment il se comporte en famille, avec ses parents, son conjoint, ses enfants. Regarde-le quand il est dans l’intimité, si ses paroles sont douces et sages aussi à l’intérieur des murs de sa maison, alors c’est un bon maître.